12 ene 2020

Fiche descriptive d’UE (S2)


 Fiche descriptive d’unité d'enseignement (Semestre 2)


  •     Nom de l’enseignant : Oscar G. MARCHENA
  •     Intitulé de l’enseignement : Espagnol B2. Linguistique Espagnole et Histoires des Langues du Monde
  •     Code de l’enseignement : B5EL303
  •     Semestre : 1
  •     Pré-requis: Espagnol niveau B1
        

Devoir maison : 

2 pages ou plus (plus des images éventuelles), donc environ 8 heures.

Estimation du temps de travail attendu (en dehors des heures de cours) : 


Travail périodique (lectures et exercices) : 2 heures hebdomadaires.
 

Objectifs en termes de connaissances :

A l’issue de ce cours, l’étudiant aura acquis les savoirs suivants : quelle est la place de l'espagnol dans le monde, aussi bien en termes typologiques (en quoi se distingue-t-il du reste des langues du monde), que génétiques (quelle est sa filiation avec d'autres langues, de la même famille, ou d'autres). Le cours abordera donc ce sujet d'une perspective linguistique, et non nécessairement géopolitique.

Objectifs en termes de compétences : 

A l’issue de ce cours, l’étudiant aura développé les savoir-faire, savoir-être suivants : Comprendre des conférences et des discours assez longs et même suivre une argumentation complexe
Lire des articles et des rapports sur des questions contemporaines dans lesquels les auteurs adoptent une attitude particulière ou un certain point de vue
Communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance qui rende possible une interaction normale avec un locuteur natif. Présenter et défendre ses opinions
Ecrire des textes clairs et détaillés sur une grande gamme de sujets relatifs à ses intérêts

(Compétences propres au niveau B2. Pour plus d'information, voir le CADRE EUROPÉEN COMMUN DE RÉFÉRENCE POUR LES LANGUES (CECRL)

Descriptif

Étant un cours de langue espagnole, l'enseignement sera articulé par une structure de travail orienté à l'acquisition de compétences linguistiques, à l'aide, entre autres, à la réalisation périodique d'exercices. Cela dit, le cours propose un parcours thématique à propos de la place qu'occupe l'espagnol parmi les langues du monde. Le cours offre donc une perspective générale sur le fonctionnement, les similitudes et les différences qui divisent les langues du monde, et tâchera de répondre, entre autres, aux questions suivantes:

  • Comment fonctionnent les langues ?
  • En quoi se distinguent-elles ?
  • Comment se sont elles installées dans les différentes régions ?
  • Qu'est-ce qu'elles ont en commun avec d'autres types de communication parmi les êtres vivantes ?
  • Quelles types d'écritures trouve-t-on dans le monde ? D'où viennent-elles?
  • Qu'est-ce que l'écriture apporte  à la langue ?
  • Quelles langues ont été crées artificiellement et avec quel propos ?
  • Comment changent les langues et pourquoi ?
  • Les langues créoles, sont elles comment les autres ?
Le documents de cours porteront sur des exemples pratiques concernant aussi bien l'espagnol que d'autres langues du monde,  afin d’offrir une perspective globale. Ils seront constitués par des transparences, documents écrits, graphiques et audio-visuels. Les étudiants auront aussi l'opportunité d'approfondir sur un sujet de leur choix, à choisir d'une liste fournie par l'enseignant. On peut avancer les exemples suivants:

  • Description d'une langue artificielle et comparaison avec l'espagnol (langues elfiques de Tolkien, Dothraki, Espéranto, etc.)
  • Description d'une langue de l'Amérique latine ou Philippines et sa comparaison avec l'espagnol
  • Diffusion de l'écriture dans une partie de l'Afrique et contraste avec les écritures latines
  • Description d'une langue créole espagnole et sa contextualisation historique
Ce cours est ainsi conçu comme une continuation de la thématique de la matière du premier semestre “Linguistique espagnole et langues du monde”, tout en étant complètement indépendante. Il n’est donc pas nécessaire d’avoir choisi cet matière en première semestre, puisque les contenus sont différents, même s’ils s’inscrivent dans la même ligne thématique.

Modalités de participation en cours et en dehors du cours : 

En dehors du cours:
  •     Réalisation périodique d’exercices
  •     Préparation d'exposé et du devoir maison:  lectures et rédaction

En cours:

  •     Présentation des exercices faits à la maison
  •     Présentation d'un exposé oral

Modalités d’évaluation en cours :


 Le cours se structure en 3 évaluations:

  1.  Un devoir maison : rédaction de 2 pages ou plus avec des éventuelles images illustratives, portant sur un sujet à choisir d'une liste proposé par l'enseignant (compréhension et expression écrites)
  2. Un exposé oral d'environ 5-10 minutes ce même sujet (expression et communication orale)
  3. Un contrôle finale, composé de questions autour d'un document écrit (compréhension écrite), des exercices de grammaire (compétences grammaticales) et d'un exercice court d’expression écrite

Épreuve de session 2 (rattrapage) :

L'épreuve de rattrapage sera composée d'une partie de compréhension écrite, d'exercices de grammaire, et d'une partie d'expression écrite.

Contrôle terminal intégré : OUI 

 

Bibliographie / sitographie :

Bernárdez, Enrique. ¿Qué son las lenguas? Madrid: Alianza Editorial. 1999.
Jan Luis Calvet, Historia de la escritura. Paidós, 2001
David Crystal, Enciclopedia del lenguaje. Universidad de Cambridge. Taurus, 1994.
Georges Jean, La escritura: Memoria de la humanidad (Guerrero Jiménez, Pilar, trad.). Col. «Biblioteca ilustrada» (nº 15). Barcelona: Blume. 2012.
Moreno Cabrera, Juan Carlos: Lenguas del mundo. Madrid: Visor, 1990.
Moreno Cabrera, J. C., El Universo de las lenguas. Clasificación, denominación, situación, tipología, historia y bibliografía de las lenguas, Madrid, Castalia, 2003

29 sept 2019

Agradecimientos


Muchas gracias

Diolch yn fawr

በጣም እናመሰግናለን።

Շատ շնորհակալ եմ

အလွန်ကျေးဇူးတင်ပါတယ်

আপনাকে অনেক ধন্যবাদ

आपका बहुत-बहुत धन्यवाद

დიდი მადლობა

மிக்க நன்றி

വളരെ നന്ദി

ತುಂಬಾ ಧನ್ಯವಾದಗಳು

බොහොම ස්තූතියි

చాలా ధన్యవాదాలు

Много ви благодаря

非常感謝你

どうもありがとう

대단히 감사합니다

Cảm ơn bạn rất nhiều

ຂອບໃຈຫຼາຍໆ

សូមអរគុណ។

ขอบคุณมาก ๆ

خیلی ممنون

א גרויסן דאנק

6b. Clasificación de lenguas artificiales

La mayor parte de las lenguas artificiales pueden dividirse en tres grupos:

  • Lenguas artísticas o ficcionales, creadas con propósitos estéticos o de entretenimiento. Es precisamente a esta categoría a la que usualmente se le ha aplicado en español la categoría de ideolengua. 
  • Lenguas auxiliares: lenguas que pueden ser artificiales, como el esperanto, o naturales, como el inglés, y pretenden asegurar la comunicación entre personas que hablan una lengua materna diferente. 
  • Lenguas experimentales, las cuales pueden ser filosóficas o lógicas.

Una clasificación más detallada incluye varios factores, tales como su intención de uso, su propósito de creación y el origen del vocabulario y la gramática.

Por su intención de uso

Las lenguas construidas pueden dividirse en dos grandes grupos según su intención de uso: lenguas auxiliares y lenguas ficticias. Las primeras buscan ser un medio de comunicación real entre seres humanos, mientras que las segundas son habladas por personajes ficticios surgidos de la imaginación u obra del autor de la lengua, sin pretender que sean habladas por personas reales.

  Estos propósitos pueden subdividirse:

  • Para ser habladas por seres humanos reales (auxiliares):
  • Lenguas propiamente auxiliares o auxilenguas
  • Lenguas auxiliares regionales (p.ej. folkspraak)
  • Lenguas auxiliares universales (p.ej. esperanto, interlingua, ido)
  • Lenguas experimentales
  • Lenguas lógicas (p.ej. lojban y loglan)
  • Lenguas filosóficas (p.ej. Toki Pona, Láadan)

Por su propósito de creación

Inventar una lengua puede tener propósitos utilitarios o creativos. Entre los propósitos utilitarios se encuentran el propósito de la comunicación universal, la exploración de formas de comunicación, lenguajes secretos, la ambientación de un escenario de ficción, etc. Entre los propósitos creativos, aquellos inmersos dentro de una creación mayor (p.ej. las lenguas de la Tierra Media como el quenya, de J. R. R. Tolkien) o aquellos que existen per se.
Otro buen número de lenguas ficcionales han sido creadas por lingüistas aficionados, lo cual ha servido tanto de entretenimiento como una manera de comprender ciertos aspectos de la teoría lingüística. Si bien las lenguas auxiliares suelen tener un propósito utilitario y los idiomas ficticios acostumbran tener un propósito creativo, esta relación dista de ser unívoca, pues una lengua auxiliar puede provenir de la intención creativa del autor.


Una diferencia entre el idioma klingon, creado por Marc Okrand para el universo de Star Trek, y el sindarín, creado por J. R. R. Tolkien para el universo de la Tierra Media, es que el primero tiene un propósito utilitario, ya que los productores querían una lengua original y diferente para los klingons, mientras que Tolkien inventó sus lenguas, características de la Tierra Media, para ambientar sus lenguajes, tal como lo describe en su carta El vicio secreto. Esto no demerita la posible calidad artística de la obra de Okrand ni minimiza la creatividad que desarrolló en su creación.

En Eurovisión, se ha llegado a usar tres veces un idioma artificial. Dos veces, los usó Bélgica (en 2003 y 2008) aunque de distinto «idioma», nunca teniendo un vocabulario desarrollado y sólo usado en la canción, poniendo en duda algún significado concreto o traducción a algún idioma. Lo mismo sucedió con los Países Bajos en 2006.
Las lenguas auxiliares parten de un problema, el cual puede resolverse mediante un idioma diseñado para ese propósito, mientras que los idiomas ficticios surgen de la inquietud de su creador.

Por su origen
Las lenguas artificiales suelen dividirse en dos tipos de según el origen de su vocabulario o su gramática: a priori y a posteriori. Una lengua a priori es aquella cuya gramática y/o vocabulario son creados o inventados sin referencia a alguna lengua natural. Una lengua a posteriori es aquella en la cual su gramática y su vocabulario se derivan de una o varias lenguas existentes. El lojban es una lengua con gramática y vocabulario a priori, pues si bien sus morfemas básicos proceden de elementos comunes o combinados de los cinco idiomas más hablados (chino, inglés, español, hindi y árabe), estos son reconstruidos según las normas fonéticas y gramaticales que se prescriben. Esto, junto con el hecho de que su gramática busca parecerse a la lógica simbólica, es completamente apriorístico.

La Lengua universal de Sotos Ochando también son idiomas a priori, y diversos intentos de lenguas filosóficas como los de John Wilkins (Essay towards a Real Character, and a Philosophical Language, 1668) y George Dalgarno (Ars Signorum, 1661).

Ejemplos de lenguas a posteriori
Las lenguas a posteriori se pueden clasificar en esquemáticas y naturalistas. Esquemáticas son las que toman los elementos básicos de la lengua desde las lenguas naturales y son regularizados según un esquema predeterminado. Son naturalistas cuando tratan de no ser muy diferentes a las lenguas naturales, sobre todo en su vocabulario, sino algo similar para facilitar su entendimiento rápido, aun sacrificando en parte la regularidad.

El proceso de selección de vocabulario puede ser más o menos sistemático. La interlingua de IALA utiliza un proceso sistemático de selección basado en cuatro lenguas básicas y dos lenguas de control. Es adoptada toda palabra común a por lo menos tres de los idiomas básicos: español, francés, inglés e italiano y si sólo es común a dos de estos idiomas, toma el alemán y el ruso como control para decidir qué palabra adoptar. El esperanto es también una lengua a posteriori a pesar de no tener un sistema mecánico para seleccionar el vocabulario y de que contiene varios elementos inventados o a priori.

Entre las lenguas ficcionales y ficticias, existen también dos tipos de lenguas a posteriori.
Del primer grupo es ejemplo Tolkien, quien definió una familia de lenguas partiendo de una lengua madre (a priori) y derivando lenguas hijas utilizando procesos de derivación similares a los naturales. Estas lenguas derivadas son por ello a posteriori. Este proceso de derivación se ha aplicado a lenguas existentes para crear «idiomas del futuro» o lenguas ficcionales, como el brithenig, que sería la lengua que hablarían en el oeste de Inglaterra si el latín hubiera sobrevivido hasta nuestros días.

Ejemplo del otro tipo de lenguas ficcionales a posteriori es el recurso utilizado en La Guerra de las Galaxias, que consiste en usar elementos de gramática y vocabulario de lenguas indígenas poco conocidas, para después combinarlos en formas poco reconocibles.
Un tipo especial de lenguas a posteriori son las lenguas controladas, que son adaptaciones de idiomas naturales buscando una gramática simple y un vocabulario reducido para permitir que más personas, que no sean hablantes nativos del idioma base, puedan con poco estudio leer o escuchar textos en la lengua controlada, como por ejemplo el inglés básico. Otro ejemplo es el Anglo Rom una lengua recientemente inventada cuyo vocabulario se construye partiendo de las raíces del latín y que se rige por solo 19 reglas.




28 sept 2019

6a. Normalización lingüística y lenguas construidas

Cómo construir tu propia lengua


Para bien o para mal, intentar mejorar las cosas forma parte de la naturaleza humana. Política, técnica y biológicamente, dando lugar a la belleza y al desastre. Una de las áreas preferidas del "hombre político" para la manipulación es el lenguaje. El lenguaje nos aporta diferentes visiones de la realidad y es el principal vehículo de la identidad social. Es una herramienta poderosa y una herramienta de poder. Por eso, políticos, lingüistas, filósofos y escritores, en lugar de dejar que los cambios en la lengua ocurran libremente, han intentado desde siempre dictarlos, suprimir una lengua detrás de otra, regular la pronunciación o introducir nuevos términos eufemísticos para conceptos negativos. Con la llegada de la nación-estado a Europa en los siglos XIX y XX, las lenguas nacionales fueron favorecidas a expensas de las lenguas minoritarias y algunas veces desposeídas de sus palabras extranjeras.

Así, los húngaros han reemplazado las palabras alemanas y latinas por las húngaras, la Academia Francesa lucha (sin gran éxito) por mantener los anglicismos a distancia, y durante mucho tiempo Islandia obligaba a los inmigrantes a cambiar su nombre por uno germánico, debido al sistema patronímico islandés. Obviamente, la literatura (o la ausencia de ésta) tiene una gran influencia en el destino de una lengua, y una literatura viva puede ayudar a definir, cambiar o estabilizarla. Así lo demuestra el ejemplo del eslovaco del siglo XIX, en el que tres versiones de la lengua literaria competían por convertirse en la lengua de la nación eslovaca. Finalmente, solo una de entre ellas dio lugar al eslovaco moderno.

Y no se trata solo de las palabras, los significados y las interminables reformas ortográficas alemanas, incluso toda una lengua puede ser sujeta a planificación, a menudo con fines políticos o ideológicos. Así, el hebreo moderno fue construido a partir de una anciana lengua literaria junto con el Estado judío, en vez de dejar al Yiddish evolucionar de forma natural. De la misma manera, el proyecto del nuevo noruego (nynorsk fue uno de los principales vehículos utilizados por Noruega para lograr su independencia de Dinamarca, creando una norma lingüística nueva a partir de los dialectos campesinos, en vez de adoptar la lengua de la capital de Cristiana (Oslo), influida por el danés.

Un caso especial de planificación y creación lingüística es la comunicación intercultural interlingüística. Mientras que los pidgins y los creoles se desarrollaron por sí mismos como resultado de la aparición del mercado, la esclavitud y los asentamientos europeos post colombianos, ciertas lenguas han sido específicamente estandarizadas, simplificadas o creadas para promover la comunicación intercultural. Ejemplos de la estandarización de dichas lenguas auxiliares son el suajili moderno de África del este o la Lingua Geral de los jesuitas en el Brasil colonial, que fue construida sobre la base del tupí indígena, ampliamente utilizado en las familias mixtas y para el comercio con las regiones más remotas del Amazonas.

La simplificación de las lenguas queda ilustrada en proyectos como Basic English, Interlingua o Latino sine flexione. Las jergas profesionales tienen a menudo una gramática simplificada pero un vocabulario extenso (por ejemplo el inglés de la aviación). Las lenguas completas creadas a partir de lenguas humanas ya existentes son denominadas leguas a posteriori, mientras que las lenguas construidas sobre la base de sistemas filosóficos, lógicos, de símbolos, de sonidos, etc. son denominadas a priori. Los mismos siglos violentos que sufrieron bajo el látigo y antojo de las planificaciones lingüísticas nacionalistas y la supresión de minorías culturales, fueron también testigos de la llegada de un contra movimiento de creación de lenguas a posteriori con una agenda humanista.

El proyecto más exitoso, el Esperanto, fue creado en 1887 y su vocabulario y sistema de sonidos estaba basado en lenguas existentes, principalmente romances. Su gramática es completamente regular y su sistema de afijos permite ampliar continuamente su vocabulario. A pesar de su regularidad y objetivo de comunicación intercultural, el esperanto se ha desarrollado convirtiéndose en una lengua normal, en la medida en la que es, para algunas personas, también poetas, su lengua materna y que adquiere palabras nuevas, como cualquier otra lengua, a través de préstamos o la creatividad de sus usuarios, lo cual reduce la influencia de la planificación lingüística. Con una academia tan imponente como lo pueda ser la francesa. En este sentido, el esperanto hoy en día, es una lengua menos planificada que por ejemplo el neo-noruego, el cual necesita una constante labor de limpieza para conservar su identidad.

Existen, solamente, unos pocos ejemplos de lenguas a priori verdaderamente independientes, pero algunas de ellas son bonitos ejemplos de cuán imaginativa, juguetona y creativa puede ser la mente humana. El solresol, por ejemplo, está basado en sílabas que son notas musicales y podría ser cantado, silbado o representado a través de colores o signos con los dedos. Al contrario que la lengua de silbidos de los pastores de las Islas Canarias, el solresol, tiene un vocabulario planeado conscientemente.

También, las personas han inventado lenguas con un solo propósito específico, siendo este, en algunos casos, el secreto y no la comprensión. La mayoría de aquellas serán versiones codificadas de lenguas ya existentes, como "la lengua de los ladrones" de Astrid Lindgren, pero pueden ser también lenguas a priori como la mística "Lingua Ignota" de Hildegard von Bingen, que utiliza la gramática latina con palabras y letras inventadas. Algunos artistas han llegado verdaderamente lejos para enriquecer su universo creativo con las llamadas lenguas artísticas, siendo famosos ejemplos las lenguas Goblin y Elfin de Tolkien, la lengua alienígena Klingon del universo de Star Trek o las más recientes lenguas cinematográficas como la Na'vi (Avatar) y la Dothraki (Juego de Tronos). Mientras que todas las lenguas arriba mencionadas tienen el aspecto y funcionan todavía como otras lenguas corrientes, existen también lenguas que han sido construidas sobre bases puramente filosóficas o lógicas, con el objetivo de categorizar conceptos de manera comprensiva. El sistema filosófico Leibnitz creado en el siglo XVII o los modernos Loglan y Lojban, son algunos ejemplos.

Finalmente, el caleidoscopio de lenguas planificadas contiene el campo de la terminología, donde científicos como químicos, biólogos, geólogos o sociólogos luchan por liberar las palabras del capricho de la ambigüedad cotidiana y de los cambios lingüísticos, e intentan definir, de una vez por todas y de forma inequívoca, su significado. En algunos campos, la terminología está complementada por una gramática profesional o científica. Un ejemplo habitual de lo último es el compendio de los términos químicos (la palabra más larga en muchas lenguas), mientras que un ejemplo más natural es el latín médico que estandariza y permite la existencia de expresiones largas e incluso de frases enteras. Inspirados por este trabajo terminológico y por el movimiento enciclopédico del siglo XIX, los lingüistas han intentado construir ontologías lingüísticas o las llamadas redes de palabras, que no definen los términos sino que intentan clasificar y relacionar las palabras.

Fuente: http://lingvo.info/es/babylon/constructed_languages


I. Sobre el texto

1. Comenta la cita siguiente y da ejemplos "las lenguas nacionales fueron favorecidas a expensas de las lenguas minoritarias".

2. Observa el esquema del sistema patronímico islandés y escribe tu nombre según éste sistema mencionando al menos dos niveles de ancestros.


3. Este mismo sistema existe en Irlanda (O'Connor), en ruso (Iván Ivánovich) y ¡en español!, introducido por el breve periodo de dominación germánica en la Edad Media: Julio Martínez Rodríguez. ¿Cómo sería tu nombre según el sistema español?

4. ¿Puedes traducir los ejemplos siguientes de Interlingua al español?
a. Declaration Universal del Derectos Human. Articulo 1 : Tote le esseres human nasce libere e equal in dignitate e in derectos. Illes es dotate de ration e de conscientia, e debe comportar se fraternalmente le unes con le alteres.
b. Padre nuestro: Patre nostre, qui es in le celos, sanctificate sia tu nomine; que veni tu regno; que sia facite tu voluntate sicut in le terra como in le celo. Da nos hodie nostre pan quotidian, e pardona nos nostre debitas como nos pardona a nostre debitores, e non duce nos in tentation, sed libera nos del mal.

5. Compara las siguientes palabras de esperanto e interlingua. ¿Qué puedes observar con respecto a la formación de palabras del esperanto? ¿Qué tipo de lengua es según la clasificación de Schlegel?
Esperanto         Interlingua          Español
a. sana              san                       sano, saludable
b. sano             sanitate                  salud
c. malsana         malade                 enfermo
d. malsano         maladia                enfermedad, afección
e. malsanulejo hospital                hospital
f. saniĝi recovrar                recuperarse, sanarse
g. sanigi curar                     curar
h. malsaniĝi cader malade         enfermar

6. En 1984 de Geroge Orwell, crea la neolengua, una evolución de la lengua común con una particularidad: dominar el pensamiento de los miembros del Partido y hacer inviables otras formas de pensamiento contrarias a sus principios (lo que en el libro se conoce como crimen del pensamiento", crimental o ideadelito / ideacrimen. Por ejemplo, para evitar que la población desee o piense en la libertad, se eliminan los significados no deseados de la palabra, de forma que el propio concepto de libertad política o intelectual deje de existir en las mentes de los hablantes. ¿Puedes averiguar el significado de estos términos en neolengua? Une los términos de la izquierda con las definiciones de la derecha:

                                                                                      
a. buensexo
b. bienpensadamente
c. Doblepensar                                           
d. Caradelito                                              
e. Negroblanco                                          
f. Paracrimen                                             
g. Vidapropia
1. individualismo y excentricidad
2. rostro con una expresión impropia (como por ejemplo mostrarse incrédulo ante el anuncio de una victoria), lo cual está perseguido por la ley
3. castidad
4. mantener dos pensamientos contradictorios, uno realista y opuesto a la doctrina del Partido, y otro moldeado y de acuerdo con éste
5. facultad de interrumpir casi instintivamente todo pensamiento peligroso que pueda surgir en la mente.
6. de manera ortodoxa
7. aplicada a un enemigo, se refiere a la costumbre de afirmar descaradamente que lo negro es blanco, contradiciendo aquello que el Partido ha prescrito


7. ¿Qué puede significar en neolengua patolenguado doblemásbueno?

8. ¿Crees que esto tiene alguna relación con el lenguaje "políticamente correcto"? Coméntalo con respecto a la siguiente cita de Eduardo Galeano:
Hoy por hoy, no queda bien decir ciertas cosas en presencia de la opinión pública: el capitalismo luce el nombre artístico de economía de mercado; el imperialismo se llama globalización; las víctimas del imperialismo se llaman países en vías de desarrollo, que es como llamar niños a los enanos; el oportunismo se llama pragmatismo, la traición se llama realismo; los pobres se llaman carentes, o carenciados, o personas de escasos recursos; la expulsión de los niños pobres por el sistema educativos se conoce bajo el nombre de deserción escolar; el derecho del patrón a despedir al obrero sin indemnización ni explicación se llama flexibilización del mercado laboral...
(Galeano, Patas arriba: La escuela del mundo al revés)

9. El siguiente poema es una traducción de una canción popular sueca al quenya, una de las lenguas construidas por J. R. R. Toklien. ¿Qué podrías decir de esta lengua comparándola con la traducción al español? ¿Cómo crees que expresa esta lengua las funciones gramaticales?

Auta i lóme, La noche pasa,
tuluva’n·aure, llegará el día,
cenuvan cále veré la luz
amaureo. del alba

Haira hrestallo En distantes costas
raine tercánar canciones de voces sacras
airómaron líri. auguran paz

Umbaro cólo La carga del destino
hecilin lumna; pesada es para el proscrito;
nu vinya silme bajo nuevas estrellas,
lehtaleo   el dulzor de la libertad

Notas:
2. *ter-can: anunciar
2. airóma: aire 'sagrado' + óma 'voz
3. lehtale: libertad


3. lisse: miel

5. El cambio lingüístico

Historia de la lengua latina


1. El latín, lengua  indoeuropea


El latín es una lengua de la “familia lingüística” conocida con el nombre de indoeuropea. Por familia lingüística se entiende el conjunto de lenguas que presentan unos rasgos básicos comunes en los distintos niveles o “sistemas” del lenguaje: fonológico, léxico, morfológico, sintáctico. Estas coincidencias atestiguan un origen común, en una época remota y una zona limitada, a partir de las cuales se producirán la expansión y la posterior fragmentación.

A la familia indoeuropea pertenecen el latín y la mayoría de las lenguas habladas en Europa, tanto en el pasado como en el presente, además de algunas de Asia meridional que se extienden por la zona que va desde la actual Turquía hasta la India. Se exceptúan en nuestro continente el finés, el húngaro y el vasco. El origen de esta “familia” se remonta a hace más de cinco mil años y se sitúa, según la teoría más aceptada, en una zona al norte del mar Negro, entre la desembocadura del Danubio y los montes Urales.

Primera generación de lenguas indoeuropeas

Durante el segundo milenio antes del nacimiento de Cristo, la que podríamos llamar “primera generación” de las lenguas indoeuropeas aparece ya diferenciada en su mayor parte, y los pueblos que las hablaban se encuentran situados, o a punto de situarse, en sus territorios históricos. Unos pueblos lo hicieron en fecha más temprana, como los hititas de la Península de Anatolia (actual Turquía); otros pueblos lo hicieron en fecha más tardía como los portadores de la lengua latina, cuya entrada en la Península Italiana se supone no muy anterior al año 1000 a. C.
Algunas de estas lenguas resultantes presentan un mayor número de afinidades entre sí, lo que hace suponer que en un periodo intermedio los pueblos respectivos ocuparon un mismo territorio o territorios vecinos, y desarrollaron una parecida manera de hablar. De ahí que se distingan diferentes “grupos” de lenguas indoeuropeas, como las lenguas atestiguadas en la franja central de Italia -el latín, el osco y el umbro- o las atestiguadas en Asia -el llamado grupo indoiranio- o las distintas antiguas lenguas germánicas o eslavas.

Segunda generación de lenguas indoeuropeas

Ya en época histórica, la mayoría de las lenguas indoeuropeas siguieron evolucionando lenta pero imparablemente, transformándose y fragmentándose, y dando lugar a las diferentes lenguas indoeuropeas modernas, que constituyen la “segunda generación” de la familia indoeuropea. Hubo, no obstante, algunas que no dejaron “descendencia”, al ser sustituidas por otras lenguas dominantes y luego olvidadas.
En algunos casos se conoce muy bien la lengua que ha dado origen a estas lenguas modernas, al conservarse su literatura (caso del antiguo indio, del persa antiguo, del griego, del latín); en otros casos, como el de las lenguas germánicas o eslavas, no se conserva ningún testimonio escrito de la primitiva lengua “madre” común.

Parentesco léxico de las lenguas indoeuropeas

En conclusión, nuestra “comunidad lingüística europea” tiene ya entre tres mil y cuatro mil años de historia; y su origen común, dos mil años más. El eslabón que une las lenguas románicas de España -castellano, catalán y gallego- entre sí y con el resto de esta vieja y gran comunidad es el latín.
Para apreciar los lazos de parentesco que unen a las lenguas derivadas del latín, basta hacer un muestreo con palabras de distinta clase -sustantivos, verbos, pronombres, preposiciones, etc.- y comparar los resultados en castellano o francés, junto a la forma latina de que proceden, con los de dos lenguas de otro “grupo” indoeuropeo, como son el inglés o el alemán.

2. Evolución del latín


Orígenes y expansión

El latín aparece hacia el año 1000 a. C. en el centro de Italia, al sur del río Tíber, entre los Apeninos y el mar Tirreno, en una región llamada Latium (Lacio), de donde proviene el nombre de la lengua y el de sus primeros habitantes, los latinos. Junto al latín aparecen las otras dos lenguas del “grupo itálico”: el osco, al sur del Lacio, y el umbro, al noreste. De las varias formas dialectales del latín primitivo, enseguida acabó imponiéndose la de Roma, a causa de su pronta hegemonía sobre toda la región. Este latín “romano” se fue extendiendo a medida que se extendía también el dominio de Roma, primero en Italia, más tarde en los países ribereños del Mediterráneo occidental (incluida la Península Ibérica) hasta abarcar finalmente la Europa central, desde las Islas Británicas hasta Rumanía.

Tras la caída del Imperio Romano de Occidente, ocurrida en el siglo V, el latín continuó siendo la lengua común de gran parte de este territorio, hasta su fragmentación y transformación en las distintas lenguas románicas (siglos VIII-IX). Son, pues, dos mil años de uso ininterrumpido del latín, desde antes incluso de que Roma existiese hasta después de que dejara de ser la capital del Imperio. Por lo que se refiere a la Península Ibérica, la presencia de la lengua latina duró alrededor de doce siglos (recordemos que la conquista romana se inicia en el siglo III a. C.).

Latín vulgar y latín literario

A este latín “hablado”, corriente, popular, se le llama latín vulgar. Es una lengua en continua evolución y con diferencias dialectales entre las regiones de la misma Italia, y más aún entre las diferentes provincias del Imperio (así, por ejemplo, puede hablarse de la existencia de un latín “hispano”, “galo”, “africano”, etc.). Al descomponerse el Imperio y empezar la Edad Media, la evolución y fragmentación de la lengua se aceleran y acentúan hasta que el latín se convirtió en otra lengua, en parte igual y en parte distinta del latín tradicional. No obstante, muchas de las diferencias entre éstas y el latín literario ya se habían iniciado en el latín vulgar.

A partir del siglo III a.C. comienza la literatura en latín: y con ella, el latín literario, culto, escrito. Este, fijado ya por las primeras gramáticas, se convierte en una de las grandes lenguas literarias de la antigüedad (lenguas “clásicas”), y como tal, a diferencia del latín vulgar, permanece prácticamente inalterado y unificado a través de los siglos; autores como Cicerón, Virgilio y Tácito, entre otros, dan fe de ello en distintas épocas de la antigüedad. En épocas posteriores, Tomas de Aquino, Dante, Petrarca... Este latín culto, además de ser la lengua de la literatura en sentido estricto, fue la lengua en la que se transmitió todo el legado cultural romano: derecho, ciencia, lingüística, filosofía, etc.

A lo largo de la Edad Media, el latín siguió siendo lengua de expresión de la cultura y alcanzó una revitalización extraordinaria en el Renacimiento. Como lengua de expresión culta y científica su uso se mantuvo hasta el siglo XVIII (Descartes, Leibniz, Newton, Linneo); y como lengua oficial de la Iglesia católica se ha mantenido en la liturgia y en sus documentos hasta la actualidad. A esta causa se debe también que todas las lenguas europeas, no sólo las lenguas románicas, hayan visto enriquecido su vocabulario con un gran número de palabras de raíz latina (cultismos)  Asimismo puede apreciarse en muchas de esas lenguas el mantenimiento del uso habitual de expresiones latinas, no sólo en el nivel culto del lenguaje sino también muchas de ellas en el nivel coloquial.

3. Las lenguas románicas


El origen de las lenguas románicas hay que buscarlo en ese latín “vulgar” tardío transformado y fragmentado. Fue este un proceso que podría calificarse de “metamorfosis”. Una parte importante del sistema lingüístico latino permaneció en todas las lenguas románicas. Pero hubo cambios (innovaciones y pérdidas) muy sustanciales que afectaron a los distintos aspectos de la lengua: pronunciación, morfología, sintaxis, léxico.

El sistema se convirtió en otro, con diferencias también sustanciales entre las lenguas de los distintos reinos medievales. Estas diferencias fueron aumentando con el paso del tiempo hasta la fijación definitiva de las distintas lenguas románicas. Entre las muestras escritas que nos han llegado de este latín y las primeras de las diversas lenguas románicas (siglos VIII-X) hay todavía muy poca diferencia. A lo largo de la Edad Media, la similitud que se observa en muchos de los textos románicos primitivos, en los diferentes países que conforman la Romania, va disminuyendo, a la vez que van remarcándose las diferencias, hasta llegar a fijarse gramaticalmente cada una por separado a partir del Renacimiento.

Fuente: http://www.culturaclasica.com/?q=node/37

I. Sobre el texto

1. ¿Qué se dice de…?

a. Sistema fonológico
b. húngaro
c. 3000 A.C.
d. mar Negro
e. hititas
f. el latín, el osco y el umbro
g. lenguas sin descendencia
h. 1700
i. persa antiguo
j. Islas Británicas
k. latín vulgar
l. latín africano
m. Linneo
n. cultismo

2. Responde a las siguientes preguntas:
a. ¿Qué permite determinar que varias lenguas diferentes tienen un origen común?
b. ¿Qué causó la aparición de las diferentes familias lingüísticas (itálica, latina, germánica, celta, etc.)?
c. Qué familias de lenguas indoeuropeas conoces?
d. ¿Por qué se impuso el latín a otras lenguas itálicas?
e. ¿Hasta cuándo podemos decir que se hablaba latín en la Península Ibérica?
f. ¿Por qué crees que no hay lenguas romances en el norte de África que era provincia romana?
g. ¿Siguió creciendo el vocabulario del latín después de que se dejara de hablar?
h. ¿Se habla latín como tal en la actualidad?

II. Profundiza en el tema

1. Lee la web siguiente, sobre los orígenes y la evolución del castellano y haz los ejercicios que hay al final de la web: http://roble.pntic.mec.es/msanto1/lengua/1origen.htm

2. Observa las siguientes innovaciones fonéticas características del castellano:  (Fuente aquí)
a. La f- inicial latina, conservada en los demás dialectos, en castellano se transformó en h aspirada y finalmente se dejó de pronunciar: farina > harina.
b. Las vocales latinas e y o breves y tónicas pasaron a ser diptongos en castellano: ventu > viento; focu > fuego.
c. Los grupos iniciales latinos pl-, cl-, fl-, evolucionaron a ll: plorare > llorar, clamare > llamar, flamma > llama.
d. El sufijo latino -culu, detrás de una sílaba tónica acabó convirtiéndose en ejo: speculu > espejo.
e. El grupo consonántico latino -ct- evolucionó a ch: factu > hecho; nocte > noche

3. ¿Podrías averiguar la palabra española a la que evolucionaron las siguientes palabras latinas? Soluciones 

a. Formica >
b. Auricula >
c. Pectu >
d. Fluviu >
e. Rota >
f. Acucula >
g. Ficu >
h. Lacte >
i. Ferire >
j. Directu >
k. Planu >
l. Factu >


4. Observa el siguiente cuadro. 
a. Explica los cambios del grupo –ct- del latín a las lenguas indicadas. (Fuente aquí)
i. Italiano: kt > tt
ii. Español:
iii. Portugués:
iv. Francés:
b. Qué otros cambios regulares observas?
Latín Italiano Español Portugués Francés
dicto detto dicho dito dit
lacte latte leche leite lait
lecto letto lecho leito lit
nocte notte noche noite nuit

5. Ahora observa los cambios del grupo –pl- y describe su evolución en las lenguas indicadas en este cuadro.
a. ¿Las regularidades observadas en el ejercicio anterior se cumplen en estas palabras? ¿Observas otros cambios regulares?
Latín Italiano Español Portugués Francés
pleno pieno lleno cheio plein
clave chiave llave chave clef
flamma fiamma llama chama flamme

6. El léxico del español proviene en gran parte del latín, pero algunas palabras se tomaron del latín dos veces: una vez, en la que la fonética sufrió transformaciones como las que acabamos de ver (léxico patrimonial), y una segunda vez, en época más reciente, cuando esos cambios ya han tenido lugar y se han acabado (léxico culto o “cultismos”). Como resultado, encontramos algunos pares de palabras, como directo – derecho.
¿Podrías encontrar las palabras patrimoniales de los cultismos siguientes?

a. Estricto
b. Delicado
c. Foco
d. Radio
e. Clave
f. Plaga
g. Flamante
h. Solitario
i. Dígito
j. Sexta
k. Ánima
l. Clamar
m. Collu
n. Computar
o. Fábula


III. Gramática y comunicación

1. Reconstituye los verbos que faltan en los tiempos que corresponden:
a. Un momento decisivo en el afianzamiento del idioma español ____________ (darse)  durante el reinado de Alfonso X de Castilla y León, (1252-1284).
b. Si los cantares de gesta estaban escritos en esa lengua vulgar -el español- y por eso mismo _________ (ser) populares, podría pensarse que las obras cultas y literarias producidas en la Corte del citado rey ______________ (deber + redactar) en latín, única lengua culta que toda la Europa cristiana había admitido hasta esa época;
c. por eso resultó una verdadera revolución cultural el hecho de que Alfonso X el Sabio ___________ (decidir) dirigir un buen número de obras de elevada cultura redactadas en un idioma hasta entonces desairado por las personas letradas.
d. Esto ________ (dar) lugar al reconocimiento oficial del español, que __________________ (poder + alternar) desde entonces con el latín, un idioma respetado por todas las personas ilustradas.

2. Transforma los sintagmas nominales siguientes en frases, como en el ejemplo a. :
a. La extensión del español por la península durante la Baja Edad Media   El español se extendió por la península durante la Baja Edad Media
b. La continua expansión de los reinos cristianos en este período
c. La incorporación a la Corona de Castilla de los reinos de León y Galicia
d. La introducción de una dinastía castellana en la Corona de Aragón con Fernando I de Aragón
e. La unión final peninsular con los Reyes Católicos
f. La asimilación lingüística entre los dialectos de los diferentes reinos.

3. Completa el texto con las preposiciones o locuciones preposicionales necesarias:
a. La colonización de América, iniciada en el siglo XVI expandió el idioma español __________  la mayor parte del continente americano.
b. ________ conseguir la independencia los nuevos estados americanos iniciaron procesos de unificación lingüística
c. que terminaron de extender el idioma español ____________ todo ese continente, _________ California __________ Tierra del Fuego.

4. Reconstituye los verbos del texto siguiente en el tiempo de pasado adecuado:
a. En el año 409 ______________ (producirse) en España la invasión de pueblos provenientes del norte, los visigodos.
b. ______________ (entrar) en la península por los Pirineos.
c. No ___________ (ser) muy numerosos.
d. _______________ (instalarse) principalmente en la meseta castellana.
e. En un principio no _____________ (unirse) con los pobladores hispano - romanos, pero con el tiempo __________________ (romanizarse) tanto los hispano-romanos como los visigodos.
f. ___________________ (mantener) su lengua,
g. aunque _______________ (recibir) influencias que, en el caso del castellano, se advierten principalmente en el léxico.

4c. Un ejemplo particular: el alfabeto mongol

Escrituras mongoles


El idioma mongol engloba todo un abanico de dialectos y lenguas relacionadas entre sí. El nombre oficial con el que se denomina el idioma mongol de Mongolia es el Mongol Khalkha (en cirílico, Халх аялгуу). Su nombre procede de las cuatro provincias Khalkha que fueron las que forjaron la región de Mongolia durante el S.XVII. Además, con el nombre de Khalkha se conoce también al grupo más numeroso de mongoles del país de Mongolia.

Otros dialectos cercanos al dialecto Mongol Khalkha se hablan en la Región Autónoma de Mongolia Interior (China), mientras que otras variaciones más alejadas del dialecto Khalkha las utiliza el pueblo Buriat en Siberia o el pueblo Calmuco en Rusia, Tibet y Xinjiang. A pesar de las diferencias lingüísticas de todas estas lenguas, los hablantes de cualquier dialecto del idioma mongol se consideran de la misma raza y cultura, un punto de vista alentado por el uso común del alfabeto tradicional mongol hasta la influencia ruso-comunista del siglo XX. El idioma mongol también se mantiene en algunas comunidades pequeñas en China occidental y Afganistán, principalmente por mongoles descendientes de los soldados que acamparon en aquellas zonas durante la expansión del Imperio Mongol en Asia.


Pese al gran collage de dialectos, todas las variedades del idioma mongol comparten una gran cantidad de características comunes. El verbo siempre se coloca al final de la frase, y aunque el orden de las palabras es flexible, el sujeto se coloca primero y los complementos directos justo antes del verbo. Al igual que en latín, la función gramatical de un sustantivo en la frase se indica con el uso de sufijos. En el idioma mongol, se aglutinan los sufijos a la raíz de una palabra en orden, indicando cada uno de ellos un significado gramatical. Las vocales cumplen la armonía vocálica, por lo cual todas las vocales de una palabra deben compartir cierto rasgo en común o pertenecer al mismo grupo de vocales, y la mayoría de sufijos tienen dos o más formas distintas para cumplir está armonía vocálica una vez que se unen a las raíces.

El largo camino de Mongolia para recobrar su alfabeto y abandonar el cirílico

Mongolia lleva 70 años usando letras cirílicas, impuestas por el estalinismo, para escribir su lengua, pero se ha propuesto dejar de hacerlo en 15 años y volver al viejo alfabeto mongol, uno de los pocos del mundo que se lee en vertical. Parece difícil de creer ahora, pues paseando por las calles de Ulán Bator el cirílico aún es el dominante y el mongol, una escritura que para un no iniciado tiene aspecto de árabe vertical, sólo se divisa en algunos letreros y con intenciones más bien decorativas.
Pero los defensores de la vuelta a los orígenes están seguros de que el cambio de escritura va a ocurrir, aunque el alfabeto latino también se ha colado en la vida de los jóvenes mongoles a través de los ordenadores y los móviles. "En 2015 se aprobó la ley que estipulaba que desde 2025 se usarán oficialmente las dos escrituras, cirílica y mongola, y en 2030 finalmente se usará exclusivamente la segunda", explica a Efe Bazarsad Elbegzaya, editor del diario Khumuun Bichig, uno de los primeros publicados íntegramente en la grafía tradicional.

El nombre del diario, cuya web tiene un fascinante diseño “khumuunbichig.montsame.mn” significa "Escritura humana", ya que, en opinión de los defensores de estas viejas letras que casi borró el dictador soviético Iosif Stalin, las palabras verticales escritas con esta grafía son como personas puestas en pie. Mongolia, el primer país del mundo que siguió el modelo comunista instaurado en la Unión Soviética en 1917, fue durante décadas un Estado satélite de Moscú, como demuestra la imposición del cirílico o la arquitectura socialista, aún muy visible en las hoy nevadas calles de Ulán Bator.

Esa imposición, unida a las purgas de intelectuales que Mongolia sufrió en los años 50, llevó al alfabeto local a su casi desaparición y en algunos momentos del siglo XX apenas medio centenar de personas lo conocían en este país de Asia Central. Le ayudó a sobrevivir el hecho de que se conservara en la región china de Mongolia Interior, donde la etnia mongola que vive allí nunca usó el cirílico: esa grafía no sólo puede verse en las tiendas de esa división del norte chino, sino también en muchos templos de Pekín o hasta en los billetes de yuan.

En Mongolia, los deseos de recuperación del viejo alfabeto, que tiene 800 años de antigüedad, se multiplicaron con la revolución que derrocó a su régimen comunista en 1990, y aunque al principio los esfuerzos fueron tímidos, por la fuerza de la costumbre de usar el cirílico, comenzaron a surgir escuelas de esta escritura. Son centros como el Instituto de Lengua y Civilización Choi Lubsangjab, en la zona más céntrica de la capital, donde unos 300 niños lo estudian pero también lo convierten en arte, ya que para la escritura mongola, como para la china, la caligrafía es un saber en sí mismo que se cultiva con pasión.

"Lo hacemos para convertir el mongol en algo más interesante y atractivo", cuenta a Efe uno de los profesores, Erdenebat Ankhbayar, mientras muestra aulas llenas de cuadros en los que los únicos motivos son las letras caligrafiadas. La gente de Ulán Bator confiesa estar acostumbrada a las letras cirílicas que llegaron de Europa, pero ni este maestro ni Elbegzaya piensan que el cambio que llegará en 2030 será doloroso, pues, razonan, no se trata de sustituir un idioma, sino sólo la forma de plasmarlo en papel.

"Las políticas de enseñanza empezaron hace una década, ahora en las escuelas primarias hay niños que lo han estudiado ya unos cuatro años, así que en 2025 el cambio no va a ser tan complicado", opina Ankhbayar. La sabiduría popular dice que el alfabeto mongol, que proviene del uigur (otro pueblo de Asia Central) es vertical porque los nómadas de Asia Central lo leían mejor así mientras cabalgaban sobre el lomo de sus caballos. Otros sistemas de escritura de Asia Oriental, como el chino, el japonés o el coreano, también fueron en la antigüedad escritos verticalmente, pero se hicieron horizontales por contacto con Occidente, una cesión que los defensores del viejo alfabeto mongol prometen no hacer nunca.

La palabra "mongol" en los diferentes sistemas de escritura: 1. tradicional, 2. doblada, 3. 'Phags-pa, 4. Todo, 5. Manchú, 6. Soyombo, 7. Cuadrado horizontal, 8. Cirílico


Fuentes:
https://www.efe.com/efe/america/cultura/el-largo-camino-de-mongolia-para-recobrar-su-alfabeto-y-abandonar-cirilico/20000009-3183843
https://www.magiasiatica.com/idioma-mongol/
Ahora vas a escuchar el artículo, que es una transcripción de una noticia del telediario sobre el tema : https://www.youtube.com/watch?v=6PO5CgZAK-U&feature=youtu.be


I. En torno al artículo

1. ¿Qué enseña el artículo sobre la tipología del mongol ? (orden de palabras, etc.)

2. Observando los datos siguientes, podrías explicar qué es la armonía vocálica?
a. tren 'tren' > trenler 'trenes'
b. minare 'minarete' > minareler 'minaretes'
c. numara 'número' > numaralar 'números'

3. ¿Qué razones crees que pueden tener lso mongoles para querer cambiar de escritura?

4. ¿Cuándo se instauró el uso del cirílico en Mongolia y por qué?

5. ¿Por qué el alfabeto tradicional corrió riesgo de perderse? ¿Por qué no se perdió?

6. ¿Qué tiene en común este alfabeto con otros sistemas de escritura de Asia?

7. Escribe tu nombre en mongol y translitéralo para la clase. Aquí tienes el alfabeto : http://www.proel.org/index.php?pagina=alfabetos/mongol


II. Comunicación y gramática

1. Completa las frases con la conjunción de subordinación adecuada :
a. El alfabeto mongol _____________se parece al alfabeto uigur, es llamado a veces escritura uigur mongola.
b. _______________ pequeño número de hablantes de esta lengua, el área de distribución de la lengua mongola es muy considerable.
c. La lengua literaria mongola tiene algo de enigma ___________ no se ha demostrado qué forma de mongol hablado es su base.
d. __________ aparece en el siglo XIII d. C. la lengua ya está equipada con un sofisticado sistema de escritura y una identidad literaria.
e. El idioma mongol tiene varios dialectos desarrollados ___________  muchos hablantes de lengua mongola viven aislados en algunas zonas.
f. En China hay unos cinco millones de mongoles étnicos, que poco a poco olvidan el idioma mongol, ____________ hablan principalmente chino.

2. Reconstituye los verbos del siguiente texto sobre la escritura mongol
(Tomar, adoptar, proceder, escribir, incluir, distinguir, componer, registrar, disparar, capturar, comisionar)
Los mongoles ____________ su escritura de los uigur durante la etapa de crecimiento del imperio de Genghis Khan; los uigur a su vez lo ____________ del sogdiano, que ________________ del arameo. La escritura, ____________en columnas verticales de izquierda a derecha, es alfabética con formas iniciales, medias y finales, ________________ cinco vocales de un total de sesenta y cinco letras de las que algunas son ambiguas (por ejemplo o/u ö/ü, t/d, k/g no ________________. Las letras están ________________ de combinaciones a partir de veintidós formas básicas. La inscripción más antigua en mongol clásico es la denominada 'piedra de Gengish', encontrada cerca de Nerchinsk y __________ que el sobrino de Gengish Khan, Yesünge, ___________ una flecha a una distancia de 550 metros. Según la tradición el escriba uigur Tatatunggha, antiguo guardián del sello estatal Naiman, ______________ por Gengish Khan y ___________ a enseñar a los mongoles a escribir el mongol en escritura uigur.

3. Transforma estas frases del texto en voz pasiva:
a. La escritura phags-pa o “cuadrada” se construyó a partir de las letras tibetanas, aunque se escribía verticalmente.
b. Kublai decretó su uso en 1269.
c. y a partir de 1278 suplantó a la escritura uigur-mongola en edictos y otros menesteres administrativos y gubernamentales.
d. La escritura phags-pa podía transcribir lenguas túrquicas, la china, la sánscrita y la tibetana.
e. En 1587, el tercer Dalai Lama supuestamente enseñó a un monje llamado Ayuushi-Gushi a diseñar un alfabeto para mejorar la trascripción de los nombres propios en tibetano y sánscrito.

4b. El origen de la escritura

Escribir se ha convertido en un acto mecánico al que no prestamos atención y que requiere gastar un tiempo que no queremos perder. Nadie se para a deleitarse dibujando los sonidos; todo es rápido, basta con que se comprenda. Todo esto, claro, en el caso de que sea necesario que escribamos de nuestro puño y letra, algo que es cada vez más raro, ya que hoy día apenas se escribe, casi solo se teclea. Nadie se para a pensar que cada una de las letras que escribimos es la superviviente de una tradición milenaria, una tradición que nos conecta a civilizaciones fascinantes desaparecidas, y uno de los elementos que nunca nos ha abandonado durante toda nuestra historia.



La escritura nació en varios puntos del planeta sin relación entre ellos: China, Mesopotamia, Egipto, México… son los más famosos. Todo parece lejano y ajeno a nosotros, pero no lo es. Para descubrir el origen de nuestro alfabeto tenemos que ir a Egipto. Sí, el nacimiento de nuestra escritura son los jeroglíficos.


Los jeroglíficos de Egipto

La historia del antiguo Egipto es muy extensa. Alrededor de tres mil años en los que evolucionaron y cambiaron muchas cosas, entre ellas su escritura. Los jeroglíficos, la más famosa, era una escritura muy compleja: algunos símbolos eran pictográficos (es decir, eran un concepto: casa, niña, comer), otros representaban cuatro sonidos y también los había de tres, dos y uno. Ni siquiera todos los escribas eran capaces de usar este sistema debido a su complejidad, por eso idearon una simplificación más práctica para los textos largos y rápidos que debían fijar en el papiro.

La escritura hierática, los jeroglíficos simplificados

Se trataba de la escritura hierática, que en realidad no era más que una forma de escribir los jeroglíficos muy simplificados. Pero esta escritura se simplificó más aún, y en el siglo VI a.C. la dominante ya era la demótica, una realización que tomó como base la hierática para hacerla aún más sencilla.
Egipto, como todo imperio, era multiétnico, y en la península del Sinaí, zona bajo su dominio, vivían pueblos semitas (como los judíos o los árabes). Uno de éstos, los cananeos, cogieron algunos jeroglíficos y los usaron para escribir su propia lengua. Se conoce muy poco de este sistema, no se sabe si era ideográfico, alfabético o un silabario (cada símbolo es una sílaba, como, en parte, el japonés), pero lo más importante está claro: fue la base del alfabeto fenicio.

El alfabeto fenicio

Pero esto es un poco mentira, porque el alfabeto fenicio no es realmente un alfabeto.
Hago un pequeño paréntesis. Un alfabeto es un sistema en el que por cada sonido hay un símbolo (esto tampoco es verdad, pero habría que liarse demasiado para ser sincero del todo). Esto no ocurría con la escritura de Fenicia porque solo representaba los sonidos consonánticos, como ocurre (tampoco siempre) hoy día con el árabe. Estas escrituras, pues, no son alfabéticas, se llaman “abyad”.

El griego, primer alfabeto

Los fenicios impulsaron su escritura por todo el mar Mediterráneo, en el que se demostraron grandes comerciantes y navegantes. Allí entraron en contacto con el que puede que haya sido el pueblo más ilustrado de toda la historia europea: los antiguos griegos. A estos les gustó el sistema fenicio, pero su lengua era muy distinta y no podía permitirse carecer de las vocales en la escritura. ¿Qué hicieron? Adaptaron el alfabeto fenicio según sus criterios y, además, añadieron símbolos nuevos para representar los sonidos vocálicos.
El griego fue, pues, el primer alfabeto de la historia. Una invención digna de un pueblo sabio. Tal genialidad fue, que sigue escribiéndose hoy, exactamente igual, más de tres mil años después, y está disponible como opción en todos nuestros móviles. El alfabeto griego, como su lengua, viéndose en la situación de privilegio que le otorgaba su incomparable influencia cultural, influyó allá donde tuvo presencia.

De los etruscos a Roma: el alfabeto latino

Así, en Italia, un pueblo amante de la cultura griega emuló su invento, pero modificándolo: los etruscos. Los etruscos crearon un alfabeto basándose en el griego que se usaba en las colonias helenas del sur de Italia. Lo adoptaron y lo llevaron a todos los territorios italianos a los que se expandieron, sin saber el alcance que tendría, miles de años más tarde. Así, llevaron su alfabeto a la que estaba llamada a ser la gran urbe de la antigüedad. Al símbolo eterno de la civilización europea y occidental: Roma.

El alfabeto que conquistó el mundo

El alfabeto latino recibió ese nombre por ser del Lacio, región donde se encuentra Roma. Es el propio de la mayoría de lenguas del mundo occidental. Pero también de otras como vietnamita y de muchas otras lenguas de lugares donde la colonización europea tuvo importancia. Además, en aquellos sitios donde no es el alfabeto de la lengua principal, es ampliamente estudiado gracias al inglés, en su versión anglosajona. Porque el alfabeto latino es uno pero también muchísimos. El propio de cada lengua que lo habla. No es el mismo el que usamos para el español que el que se usa en croata, por ejemplo.

Las letras del alfabeto latino

En su origen, el alfabeto latino constaba de las siguientes letras:
A B C D E F Z H I K L M N O P Q R S T V X.
La letra C representaba el sonido de la G en “gato”. La V era nuestra vocal U. La letra Z, al poco tiempo, cayó en desuso y se eliminó. En cambio, la C tomó el valor de la K, que se convirtió en marginal. La C, así, representaba tanto el sonido K como el de nuestra G. Al poco tiempo se ideó el palito de la C para diferenciarla de la que sonaba como K. Así nació la G, que tomó el lugar en el hueco que había dejado la Z.

Después de la conquista de Grecia, y dado el aluvión de palabras griegas que invadían la lengua latina, se introdujo de nuevo la Z. Se hizo para representar el sonido sonoro de la s en “maison”, en francés, o la z en “amazing”, en inglés. Es el mismo sonido de la ese española, pero moviendo las cuerdas vocales. También la Y, para representar el sonido que tanto nos cuesta de la U francesa. Esa vocal entre una u y una i. Las dos letras transcribían sonidos griegos, y solo la élite romana se preocupaba por pronunciarlos. Estos sonidos no existían en el habla del pueblo. Por otro lado, nuestras mayúsculas derivan de la escritura capital. Concretamente, de las que es la que usaban en monumentos o en documentos importantes. Por su parte, las minúsculas derivan de la cursiva romana, la que usaban los funcionarios o comerciantes para sus textos.

Las raíces de nuestra escritura



El camino de nuestra escritura es largo: Egipto, Oriente Próximo, Grecia, Italia… y lo podemos ver reflejado cuando escribimos. Por ejemplo, pensad cómo dibujan los niños el mar. Con olas, y esas olas son representadas con picos. Los egipcios escribían la palabra “agua” como un niño la dibuja. Agua, en egipcio, se pronunciaba N+vocal. Los cananeos decían MEM a una letra o símbolo que venía directamente de cómo se escribía agua en la lengua vecina. De ahí, los fenicios tomaron ese símbolo para su M. Después pasó a los griegos, a los etruscos y a los romanos. Así, cuando escribáis una M, pensad que estáis escribiendo una palabra egipcia. Concretamente, estaréis dibujando el agua.

Fuente: https://www.geografiainfinita.com/2017/12/largo-viaje-origen-la-escritura/



Para aprender un poco sobre los sistemas de escritura de la India, lee esta página

I. En torno al artículo

1. Indica qué tipo de sistema de escritura tenían los pueblos siguientes:
a. Egipcios
b. Cananeos
c. Fenicios
d. Griegos
e. Romanos
2. ¿Para qué se usan en español las letras W y K?

3. ¿Es cierta la afirmación “Un alfabeto es un sistema en el que por cada sonido hay un símbolo”? ¿Qué contraejemplos encuentras en español?

4. Explica la frase “Pero esto es un poco mentira, porque el alfabeto fenicio no es realmente un alfabeto”.


II. Comunicación y gramática

1. las perífrasis y locuciones preposicionales que faltan en este texto:
La escritura es mucho más antigua que el alfabeto. El primer alfabeto formal conocido surgió ____ Egipto ________ año 2000 a. C. y se gestó ____________ los principios alfabéticos de los jeroglíficos egipcios del Sinaí. Los alfabetos griego y latino se inspiraron en este.
Durante los cinco siglos siguientes se difundió _______ el norte, y muchos alfabetos de Occidente provienen ____ este. Los alfabetos fenicio y arameo representaban solo las consonantes ______ un sistema denominado abyad. El alfabeto arameo evolucionó _____________ fenicio en el siglo VII a. C. como el sistema oficial de escritura del Imperio persa, y es probablemente el ancestro _____ prácticamente todos los alfabetos modernos de Asia. Los cuatro alfabetos más representativos descienden del  abyad fenicio: el latino, griego, fenicio, hebreo y árabe.
El alfabeto hebreo moderno comenzó siendo una variante local del arameo imperial. El alfabeto árabe desciende del arameo ___________ alfabeto nabateo utilizado ______ lo que actualmente es el sur de Jordania.
El alfabeto arameo es también el antecesor más probable de los alfabetos brahámicos del subcontinente indio, que se difundieron hacia Tíbet, Mongolia, Indochina y el archipiélago malayo ____________ las religiones hindú y budista.
Los griegos tomaron el alfabeto fenicio _________ el siglo VIII a. C. y lo adaptaron a su lenguaje. Las letras del alfabeto griego son las mismas que las _____ alfabeto fenicio, y ambos alfabetos están ordenados ______ la misma forma. Los latinos adoptaron ________ su escritura una variante del alfabeto griego occidental __________ contacto con los etruscos, que usaban una transformación de este, y _____ los propios griegos de la Magna Grecia __________ siglo VII a. C.

2. Escribe las frases siguientes en pasado:
a. Los egipcios prefieren un el hierático al jeroglífico, aunque más tarde cambien al demótico
b. El primer alfabeto se inventó en Ugarit, pero la ciudad la destruyen antes de que el nuevo invento pueda difundirse
c. Dicen que el primer alfabeto es el de Ugarit, pero allí se habla una lengua semita, por lo que probablemente sea un abyad.
d. Algunas webs dicen que la primera escritura es la del Valle del Indo, que es empleada entre los siglos 26 y 27 A.C.
e. Sin embargo, ésta no puede ser la primera, porque se encuentran tablillas en proto-cuneiforme que datan del siglo 40 A.C.
f. Aunque se han encontrado inscripciones en caparazones de tortuga en China que datan del siglo 60 A.C., los primeros casos de escritura china son del siglo 20 A.C.

3. Completa las siguientes frases con los verbos que faltan:
a. En el siglo X a. C. el idioma hebreo __________ el alfabeto paleohebreo, muy parecido al alfabeto fenicio.
b. Cinco siglos después, _______ conquistados por los babilonios, que __________ el alfabeto arameo, una adaptación más libre del fenicio.
c. cada letra tenía un valor numérico.
d. ______________ que hacia el año 2700 a.C. los egipcios contaban con unos 22 jeroglíficos o signos, que ___________ las consonantes.
e. Además, ______________ con un símbolo que ______________ las vocales cuando se ________________ al principio o final de una palabra.
f. La escritura proto-sinaítica _____________________ alrededor del año 1800 a.C. por trabajadores semíticos __________________ por el sistema de escritura egipcio.
g. Este alfabeto se ____________ hacia otras culturas, _____________ a tener un gran impacto en el mundo de la escritura.